Lorsque on souhaite stresser de façon très violente un produit, il est possible de lui faire subir des chocs thermiques. Le principe n’est plus de respecter des pentes de monté ou de descente en température, mais de faire passer rapidement le produit d’une cuve « froide » à une cuve « chaude ». Ce changement de cuve est réalisé par un petit ascenseur. Le changement de température est alors très brutal et s’apparente donc à un choc thermique.
On utilise aussi ce principe lorsque le produit à traiter présente une inertie thermique trop importante et que les pentes atteintes en VRT sont insuffisantes. On remplace la VRT par un choc thermique, la pente étant créée par l’inertie thermique du produit. On peut arriver selon le produit à des pentes de +-20°/min(*).
Pour réunir les conditions nécessaires à la réalisation de certains phénomène physiques, il peut être nécessaire de contrôler l’humidité relative de l’air ambiant. Les résidus de flux de brasage présents sur les cartes provoquent des phénomènes d’électro-corrosion ou d’électro-migration. Ce sont des phénomènes provoqués par l’électrolyse du cuivre. La présence d’humidité et d’électricité est indispensable à leur apparition. bien des situations. On peut estimer la fiabilité d’un produit pour une durée déterminée. On peut aussi pousser le produit jusqu’à défaillance et en déduire sa durée de vie. On peut utiliser les enceintes pour accélérer ou favoriser l’apparition de certains phénomènes physiques. Plus simplement, on peut simuler le fonctionnement d’un produit dans un environnement spécifique.